Enregistré au studio de l'Imprimerie à Toulouse par Serge Faubert avec Nathalie Despas (association Humanlaya) et Elodie Boudrant, aux bols tibétains.
lyrics
Sur tes bords… « Ob » (Houb)
Chaque fois que je me glisse près de toi
Que je me pose sur tes bords
Ou que je coure le long de ton bras
Ma belle Garonne
Je me sens partir bien au-delà
Plus de notion de temps, ni de tracas
Ton eau tourbillonne
J’entends son bruit, son fracas
Tes flots m’emportent
La coulée verte à côté de toi
M’invite à t’emboîter le pas
Je cours je vole
Je vois ton dôme devant moi
Les yeux fermés
Je te respire…
Le chèvrefeuille et le lilas
Dans tes jardins là tout en bas
Je me sens libre près de toi
Mes cheveux flottent au gré du vent,
Comme deux mains douces les caressant
Sur tes bords je glisse
Le soleil, timidement, esquisse
Ombres et lumières
Sur ta pierre
Chancelante,
Je foule la poussière
Le regard plus qu’éclatant
Chaque fois que je me glisse près de toi
Blotti•e sur ton balcon
Le regard balancé
Au gré des ponts
En ce matin encore dormant
Le soleil se lève à peine sur toi
Déjà tes couleurs flamboient
…
Je suis la pierre
Je suis le vent
Je suis la misère et ses tourments
Je suis la pluie aussi
Je donne naissance au ruisseau
Au ruisseau que je suis
Et si je veux,
Juste en fermant les yeux,
Ce sont mes nageoires qui poussent deux par deux
L’eau emporte la mousse
Et du ruisseau naissant
Qui suit son cours
Je laisse sur mon corps
Glisser l’amour
Je suis la pluie
Le vent
La rivière et les torrents
Je suis le Soleil aussi
Je brille dans la nuit
Je suis le feu
Qui brûle à tous les temps
Je suis
Le passé, le futur et le présent
…
Je suis d'ici, je suis d'ailleurs, je suis le rire, noyé dans tes pleurs. Je suis la larme qui remonte du fond. Et quand le sommeil t'inonde, que l'oiseau est à genoux, je ne déploie plus mes ailes, non, je viens me poser sur ta joue. Je roule, je roule. Je dévale ton visage. Laisse-moi glisser le long de ton cou, et m'étendre sur ta peau. Laisse-moi m'enchevêtrer à tes rêves, à l'aube de tes cheveux. Moi qui viens de Sibérie. Chaque fois, tu ne t'en souviens ? Je suis l'oiseau dans la nuit. Je suis resté, ici, pourpre, l'hiver. Je t'attendais. Serre-toi contre moi. Tu n'auras plus jamais froid. Viens. Dans la chaleur de mon printemps. Viens te fondre dans mes chagrins, sous les paumes de mes mains. Viens te laisser éclore, dans la chaleur de mon printemps. Viens te laisser parsemer aux quatre vents. Viens. Chaque année, c'est pareil. Tu ne t'en souviens ? Chaque année, obligatoire. Je reviens me tatouer sur ta peau, éclore dans tes veines, en toutes lettres dans la chaleur de tes nuits creuses. Dans le bleu nuit et la nuit noire. Ob*, « OB » inscrit en toutes lettres. « Ob » oblitéré sur ma peau, oblitéré dans mes veines, « Ob » dans l'entrelacs de mes rêves goujats, « Ob » j'aurais pu y mettre un « z » devant mais ça aurait été trop « X ». « Tropics »… tropiques et torpeur du matin blême, le réveil de ta main court devant la mienne et nos veines de battre en retrait et nos tempes fiévreuses. Et la torpeur devenue mienne. Les yeux grands ouverts. Viens, viens nager dans mon printemps ; viens faire pleurer mes rêves. Viens renverser mes chemins, je veux me noyer dans ta douceur. Viens faire pleurer mes nuits jusqu'à m’en faire perdre les jours. Viens briser mon ennui, viens faire renaître l'amour. Viens renverser mes trêves et prier dans mes yeux. Que tous les matins se lèvent et s'unissent comme un seul Dieu. Que tous nos jours se donnent la main et toutes nos langues se comprennent. Que l'amour d'un seul s'écoule pour tous et que les trêves enfin adviennent. Allez, viens…
Chaque fois…
Je suis la pierre, le vent, l’hiver, l’été, l’automne et le printemps
Je suis tout ce que je veux juste en fermant les yeux, tout ce que je veux
Mes nageoires, deux par deux
L’eau emporte la mousse
Et du ruisseau naissant qui suit son cours
Je laisse sur mon corps glisser l’amour
Je suis la pierre, le vent
Je suis son murmure entre les feuilles, son bruissement
Je suis le papillon qui vient se poser sur ta peau
Je suis la voix de celui qui est parti il y a longtemps
Est-ce que tu m’entends ?
Je suis venu•e te murmurer ces mots
Je suis tout ce que je veux juste en fermant les yeux, tout ce que je veux
L’eau emporte la mousse
Et du ruisseau naissant qui suit son cours
Je laisse sur mon corps glisser l’amour
…
(Re)-convertie à la poésie, la poésie humaniste. Je vis chaque jour comme si j'avais déjà passé le dernier. D'ailleurs je
l'ai déjà passé. Celui-ci est un jour en plus.. Cadeau... un jour pour faire tout ce que je n'avais pas fait, pour dire tout ce que je n'avais pas dit, un jour pour oser, pour remercier....more
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